Mission humanitaire : Du 25 novembre au 6 décembre 2016
But de la Mission
Le but de cette mission, était de suivre l’évolution du chantier de construction de la case de santé, et en particulier, l’avancement des travaux de la cinquième case, le château d’eau et le puits, continuer la formation médicale du personnel soignant, rangement fonctionnel de la pharmacie, consultations des villageois, hommes femmes et surtout enfants.
- La case maternité : La case maternité n’est pas encore utilisée à ce jour. Le corps médical et les anciens ayant omis de nous faire part des spécifications imposées par la culture Diola pour une maternité.
- L’électricité : La case de santé est maintenant raccordée au réseau électrique de la Senelec, le compteur a été installé. La case maternité et la case consultation sont éclairées de même que la case à palabres. La case logement est en cours de finition. Ces travaux d’équipement électrique seront terminés en 2017.
- L’eau -Assainissement : Le puits a été creusé par les villageois et le busage est en cours. Le château d’eau est terminé, la cuve de 1000 litres est posée et raccordée. Le réseau de distribution général est réalisé, les dérivations vers les cases sont en cours de même que l’équipement des robinets. Le réseau d’évacuation quand à lui est terminé. L’ensemble de ces travaux sera terminé en 2017.
- La nouvelle case pharmacie : Le traçage de sa forme est fait. La livraison de cette case est prévue pour Février 2017.
Le projet de la case de santé de Djimande sera terminé pour 2017.
Lire le compte rendu de mission ICI
La Mission en Vidéo : ICI
Mission humanitaire d’avril 2016 en image :
inauguration des cases de santé de Djimande
Maquette du centre de santé
Nouvelle Mission 2016
Départ de l’ambulance pour Djimande
Grâce à de généreux donateurs, une ambulance remplie de matériel électrique et divers dons, a pu partir de Marseille en direction de Dakar. Destination finale : le centre de santé de Djimande, arrivée prévue le 1er avril pour le début d’une nouvelle mission. A suivre…
Après 2 ans de travaux avec la participation active des villageoises ,des villageois de Djimande, l’entreprise Emile Sambou et le soutien d’ADE, la première phase de travaux se termine et le centre sera inauguré officiellement par les autorités Sénégalaise le 7 avril 2016 au cours de la future mission ADE.
Photo de la case de santé de DJIMANDE
Construction en marche…
Une équipe technique intervient actuellement sur la construction d’une case de santé. Cette case sera alimentée en eau et électricité et sera construite avec la participation bénévole de l’ensemble des villageois, dans le respect des traditions locales.
Ce concept de « case de santé » est évolutif, il est composé en première étape d’une case principale et de 3 cases satellites et peut atteindre 7 cases satellites. Ce projet est reproductible dans n’importe quel pays d’Afrique.
La case de santé du village de Djimande
Son origine
La maternité est dans un état de délabrement et d’insalubrité indescriptible ! sa pharmacie est pratiquement vide…
Avec une équipe médicale et technique, nous avons effectué au mois de mai 2014, une mission à Djimandé, en Casamance, Sénégal.
Djimandé est le nom de ce petit village, dans le « Boulouf ».
Ce village semble abandonné de tous, on y accède par une piste de terre, impraticable lors de la saison des pluies.
Il n’y a ni eau courante, ni électricité, seuls des puits permettent d’avoir de l’eau.
Même la seule cabine téléphonique du village a été supprimée.
La maternité est dans un état de délabrement et d’insalubrité indescriptible. Là encore, ni eau, ni électricité, les femmes venant d’accoucher sont surveillées par la famille. Les traditions locales en interdisent l’accès aux hommes. La case de santé (centre de soins) est gérée par un aide-soignant qui fait ce qu’il peut avec des moyens plus que limités. Sa pharmacie est pratiquement vide, aucun remède de première urgence.
Devant ce triste bilan, notre association a décidé, après accord avec les autorités sénégalaises, administratives et médicales, d’engager la construction d’une « case de santé » (nom officiel donné au Sénégal pour un centre médical). A terme celle-ci pourra évoluer en « Poste de santé » par la mise à demeure, par les autorités sanitaires, du personnel médical nécessaire au bon fonctionnement de ce poste.
La case de santé
Un terrain de 7000 m² a été mis à disposition pour l’implantation de cette case de santé.
La première pierre de ce projet a été posée en présence de nombreux représentants des autorités sénégalaises. Les premiers travaux ont débuté en juillet 2014 pour se terminer fin 2015. Ils ont été confiés à une entreprise locale avec la participation bénévole des villageois qui apporteront la main d’œuvre.
La casamance au Sénégal
La Casamance est une région historique et naturelle du Sénégal située au sud-ouest du pays, entre la Gambie et la Guinée-Bissau, partiellement isolée du reste du pays par le territoire gambien. La Casamance, qui doit son nom au fleuve Casamance, est composée des régions administratives de Ziguinchor à l’ouest et de Kolda à l’est.
Les habitants de la Casamance se nomment « Casamançais ». Les Diolas sont l’ethnie majoritaire, ils parlent le diola (jóola) ou ajamat, avec les dialectes comme le boulouf, le fogny et le kasa. Les Diolas sont le plus souvent musulmans 77 %, voire chrétiens (alors que l’essentiel de la population sénégalaise est musulmane, jusqu’à 94 % selon les sources), caractérisant ainsi chez eux une identité forte, qui alimente un certain indépendantisme.
Les plus grandes villes de Casamance sont : dans la région de Ziguinchor, Ziguinchor, Bignona, Oussouye, la station de tourisme de Cap Skirring et celle de Kafountine, et, dans la région de Kolda, Kolda, Sédhiou, Vélingara.
La Casamance, appelée également pays flup du nom du royaume diola qui a dominé cette région, est un pays de forêts, de fleuves et de rivières. Les premiers colonisateurs ont été étonnés par le talent des architectes diolas, constructeurs de cases à impluvium et de cases à étage, comme à Mlomp notamment.