Voici une large étude menée par Chantal GARCIN (psychologue), Laurence GIRARD (consultante lactation), Séverine MARCAUD et Peggy PIERRE (psychosomaticiennes), Martine VALLAT et Danielle KIRNIDIS (orthophonistes), Patrick de BOISSE (pédiatre) Association AUTOUR DE L ENFANT sur le rôle du pédiatre face aux difficultés scolaires.
Le métier de pédiatre
Le métier de pédiatre peut s’exercer dans des cadres très variés, mais sa finalité et son originalité tendent vers un seul objectif : accompagner les parents et les conseiller pour que leurs petits arrivent à l’âge adulte le plus heureux possible, le moins malade, et si possible avec leur potentiel individuel préservé.
Les impératifs de la société et le rythme scolaire donnent peu de place au rythme individuel des enfants. Dans le cadre de notre activité nous avons la chance de travailler en maternité, avec de plus en plus de prise en charge anténatale des enfants, et, en cabinet multidisciplinaire libéral, très orienté sur les problématiques psychosociales (obésité, divorce, troubles des apprentissages scolaires…)
Cette structure nous permet d’exercer un regard sur la globalité de l’enfant. L’échec scolaire concerne une fraction importante des enfants (16 à 24% ) selon le rapport « EURYDICE ». Les troubles spécifiques du langage touchent 5 % des enfants et sont souvent méconnus. De plus en plus d’autres pathologies sont à connaître et à évaluer : trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité et la panoplie des « dys » dyscalculie, dyslexie, dyspraxie, dysorthographie…
Le rôle de pédiatre
Le pédiatre ne peut plus seul poser ces diagnostics et les traiter. Il garde un rôle essentiel pour harmoniser le prise en charge et le suivit de l’enfant sans partir dans tous les sens. Mais aussi surveiller les enfants traités (RITALINE-CONCERTA). Enfin et surtout la pédiatrie reste un métier de prévention. Dans le domaine des troubles de l’apprentissage, nous avons mis en place une politique d’allaitement maternel très large et de repérage clinique des enfants à risque. L’allaitement au sein prolongé six mois augmente significativement les compétences cognitives des enfants. Certaines pathologies maternelles ou traitement in utéro sont à risques de troubles cognitifs ultérieurs chez l’enfant (traitement antiépileptique, tabac, alcool, cocaïne ). Nous traiterons uniquement les troubles des apprentissages des enfants sans pathologie génétique, neurologique, ou conséquences de la grande prématurité.
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Rendez-vous aux 19ème Rencontres de Pédiatrie Pratique auront lieu les 30 et 31 janvier 2015